Été 2023 l’Océan à plein poumons.
Sensations atlantiques.
 
Recharger les batteries bien affaiblies cet été, après une année assez chargée en productions, éditions et tellement d’autres choses ! Aimer ce que l’on fait déclenche automatiquement peu de répit entre boulot et repos. La machine est en marche perpétuellement alors vient le temps de débrancher les neurones. Comment ? en partant quelques jours respirer. Se régaler de rien, de tout. Tout simplement prendre l’air du large au sens propre comme au figuré.
Ce sera l’Océan. La nature, le vélo, la baignade. Et on refait la boucle.
Découverte d’Oléron seconde ile française après la Corse, pour la superficie. Longue de 30 km sur 174 km2. Le sel était la principale ressource de l’île, à ce jour, les salines sont devenues des claires d’affinage. D’où la fameuse huître Marennes-Oléron véritable label gastronomique.
J’arrive sur le site Fort Royer. Dans les marais. Entre sel, ciel, argile, et calcaire. Tout ce que j’aime ; Cabanes d’ostréiculteurs.
Rien n’a bougé, tout demeure dans l’authenticité. Petites affaires de famille, rituel, transmission. Ils vivent en dehors du monde, le monde vient à eux…

Étape J 1
Chez Fifi et Nanou, étape :
Une femme plus que bien dans son rôle, sans aucun artifice ni effort de faire plus que ce qu’elle est. Les Parisiens elle les voit venir, en quête de frisson dit-elle.
Toile cirée bien amarrée, la commande sera : Huîtres n°3
Supplément pain et beurre. Ici, on déposera la corbeille, et la bouteille de blanc des Charentes sous le bras, Nanou vous servira le p’tit blanc raz bord ! 
Titre Les Marennes dans leurs jus
Je craque pour les repaires de ces travailleurs de la mer. Leurs paniers rouillés par l’eau salée, leur environnement ne change pas, c’est assez beau de s’en rendre compte. «  On fait tout comme les anciens, et cela fonctionne très bien ».
Les cabanes super ripolinées, d’autres totalement délavées. Éternel cliché de poésie. Toutes les couleurs de l’eau, du ciel, du sable, les végétaux, une palette à s’imprégner pour refaire ses peintures chez soi à la « Farrow and Ball ». Oléron je pense s’adresse aux amoureux de la nature, du vélo, de la baignade,
Il serait préférable d’y aller avec du beau temps, côté étapes il y a encore de la marge.

Vélo, vélo. Pas un chat sur les pistes cyclables, peu de touristes, car nous sommes début septembre.
Tout au bout de nos coups de pédales, le phare bleu marine et blanc. Au nord de l’île le phare de Chassiron (1836). Petit bémol, l’état des pistes et des routes laissent à désirer.
Multitude de bosses, de creux, bref, Oléron qui souhaite attirer les voisins de Ré devrait revoir sa copie, et, entreprendre des travaux .

Étape J 2
Guinguette sur plage l’Atypique
Spot tendance de nos jours, face à l’océan, tartines rillettes de poisson, coup de rosé, oui il y a du bon vin sur Oléron, les vignes prennent du galon.
Il faut faire fonctionner l’huile de mollet, et regagner le centre de l’île.
 On traverse moult petits hameaux, toits en tuile mécanique, façade blanc éclatant, murets et palmiers, touche de laurier rose, voici les tableaux typiques.
 Prévoir sac à dos avec minimum de ravitaillement, car le petit bistrot ou épicerie sympa n’est pas encore à l’ordre du jour.